Chers lecteurs,
Très régulièrement, vos mails contiennent des questions sur l'amitié, son absence, sa toxicité, sur les ruptures amicales ou encore sur la répétition de liens qui, inexorablement, se terminent en drame, en incompréhension, en silence. Jusqu'à présent, je choisissais une question précise: il se peut que cela revienne de temps à autre, mais pour cette saison, mon désir se confirme d'aller vers de grandes thématiques à décliner sous plusieurs angles tout au long de l'année. Vous l'aurez compris, aujourd'hui, je m'attaque à l'amitié (qui est sans doute, avec mamère –oui, en un seul mot, à ce niveau de névrose, ça ne mérite pas d'en faire plus d'un–, un autre de mes sujets préférés).
L'autre jour, je suis tombée sur une interview croisée de Geoffroy de Lagasnerie, Édouard Louis et Didier Eribon. J'ai surtout lu ce que racontait Lagasnerie puisque son dernier essai porte sur l'amitié, sur une vision de celle-ci à en faire pâlir de jalousie tous les lecteurs de cette chronique qui m'ont déjà confié à quel point ils galéraient dans ce domaine-là.
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